
Il s’agit d’une race relativement primitive, vigoureuse et amicale, dotée d’un fort instinct maternelle.
Durant toute l’année les femelles vivent dans de vastes prés, formant des cheptels divisés en grands groupes qui vivent dans des conditions garantissant leur bien-être. Elles disposent de beaucoup d’espace pour faire leurs couches permettant que leurs petits soient particulièrement bien soignés. Les aires pour l’alimentation, la boisson, le chauffage et la relaxation sont séparées. De plus, chaque porc Mangalica se voit assigner un numéro unique qui l’accompagnera toute sa vie, assurant ainsi la traçabilité des produits qui en seront issus.

En Hongrie, il existe une association nationale de producteurs de Mangalica dont l’organisme certificateur M.O.E., se charge de surveiller et de certifier l’élevage et les exemplaires de races Mangalica.
On estime qu’Olmos és Tóth Kft., investit entre 200 et 400 mille euros annuellement pour développer le cheptel de race Mangalica et satisfaire les demandes croissantes du marché, aussi bien quantitativement que qualitativement, grâce à une alimentation naturelle et à la préservation du bien-être animal.

Chaque truie met bas entre 1 et 2 fois par an et sa portée se compose de 4 à 8 porcelets.
Les truies Mangalica allaitent durant les 4 premières semaines du programme d’élevage. Elles retournent ensuite au pré. Les porcs sont distribués en salles d’élevage où ils sont surveillés grâce à l’utilisation de technologies de pointe. À partir de là, deux mois après, ils sont dirigés vers des installations d’engraissement tapissées d’une forte quantité de paille, où ils atteindront, au bout d’un an, un poids final d’entre 140 et 160 kg. Au printemps et en été leur alimentation est complétée par le pâturage et, en hiver, avec un mélange de céréales riches en maïs, ce qui nous offre souvent cette image unique de Mangalicas mangeant dans la neige.

La fin du cycle de vie du Mangalica survient entre 18 et 24 mois, lorsqu’il atteint un poids d’environ 150 kg. Lorsqu’arrive le moment de mettre fin à leurs vies, avant leur transport à l’abattoir, les porcs sont soignés et il leur est laissé un temps de repos suffisant pour éviter qu’ils ne se stressent. De plus, un animal stressé pendant son abattage produira une chair aux cellules ouvertes qui donneront une viande pâle et sans goût.